|
|
|
|
|
Brochettes de fruits au fromage de chèvre |
||
pommes poires fromage de chèvre demi-sec cannelle en poudre thym huile d'olive beurre
Couper le fromage de chèvre en cubes d'environ 1,5 cm de côté. Le mettre à mariner pendant deux heures avec un peu d'huile d'olive et des follicules de thym.
Éplucher les fruits et les couper également en dés de taille un peu supérieure au fromage de chèvre. Les faire sauter dans un peu de beurre, assaisonnés d'un soupçon de cannelle en poudre, de façon à les attendrir, mais en les laissant suffisamment fermes pour qu'ils tiennent bien sur les brochettes. Pour la même raison, les poires, plus fragiles, resteront moins longtemps sur le feu que les pommes.
Embrocher sur des brochettes en bois, en répartissant environ 3/4 de fruits et 1/4 de fromage égoutté. Passer au feu de bois, assez éloigné des braises. Servir dès que le fromage commence à fondre, et avant qu'il ne se perde dans le feu.
La présence de fromage de chèvre et de fruits appelle sans appel un Vouvray moelleux. |
Les chèvres sont élevées par les nouveaux paysans, ex-babas, pour en faire du fromage de chèvre, et strictement rien d'autre. Certains babas se spécialisent aujourd'hui dans l'élevage d'escargot. Mais attention, pas d'élevage intensif : Chacun s'occupe d'un seul escargot, ce qui permet en outre des échanges intéressants avec l'animal.
A la préhistoire, les chèvres étaient complètement sauvages. Si bien que les légionnairosaures devaient satisfaire autrement leur hygiène corporelle, et cela explique les nombreuses razzias de femmes d'un clan à l'autre. Cette manie du rapt s'est perpétuée jusqu'à l'antiquité, quand les légionnaires de Rome enlevèrent les Sabines aux beaux Sabins, rois des forêts.
Puis, la civilisation faisant son oeuvre, les Babaorum furent les premiers à domestiquer la chèvre, élément qui favorisa beaucoup les conquêtes des légions romaines.
Puis le déclin de l'empire ramena les romains dans leurs villas, qui laissèrent leurs chèvres sur place, où les retrouvèrent avec bonheur nos légionnaires, à partir du 19° siècle jusqu'à nos jours.
Pour finir, une anecdote désopilante : Un jeune légionnaire arrivant en permission dans sa campagne natale, voit une chèvre dans un pré. Saisi soudain d'une envie irrépressible, il baisse ses braies, attrape la pimpante biquette par les cornes, et entreprend de lui infliger la brouette mongole.
Passe alors sur le chemin une vieille paysanne un peu bigleuse qui s'exclame: "Regardez-moi cette jeunesse ! Ca n'a rien à se mettre sur le derrière, et ça roule déjà en mobylette !" Vous n'aimez pas mon histoire? Moi je ne m'en lasse pas... |
|
