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Brochettes de poulet

au citron et au harissa

  • Ingrédients

quatre ou cinq blancs de poulet

un citron

une gousse d'ail

whisky

harissa

quatre-épices

poivre noir

deux poivrons verts

tomates "cerises" (facultatif)

thym ou mélange d'herbes

  • Recette

Presser le jus du citron et ajouter la même quantité de whisky, et autant d'huile d'olive. Diluer dans cette base une belle cuiller à soupe de harissa berbère. Ajouter un peu de quatre-épices et de poivre noir. Mettre également une gousse d'ail finement pilée. Couper les blancs de poulets en cubes et les mettre à mariner dans cette préparation pendant près de deux heures.

 

Pendant ce temps, laver et épépiner les poivrons, les couper en petits carrés de taille comparable aux cubes de poulet. Les pré-cuire légèrement, soit aux micro-ondes, soit à la vapeur, soit à la poêle avec un peu d'huile. Laver les tomates cerises et en ôter les queues. Ces dernières sont surtout utilisées pour l'esthétique.

 

Embrocher en alternant légumes et viande. On peut également agrémenter avec de la poitrine fumée, des morceaux de feuilles de laurier, des demi-tranches de citron vert, c'est au choix. Cuire sur des braises pas trop vives, et saupoudrer d'un peu d'herbes avant la fin de la grillade.

 

Beaucoup de choix en ce qui concerne le poulet. Au premier chef les Graves rouges, les Côtes-de-Bourg, le Saint-Joseph, le Saint-Nicolas-de-Bourgueuil.

  • Guerre et poulet

L'ancêtre le plus direct du poulet est le ptérodactyle. Les hommes des cavernes, les célèbres hommes de Loué, élevaient des ptérodactyles de grain dans des enclos de pierres dressées, les menhirs. L'animal étant laid comme un pou, l'habitude fut prise de le nommer "pou laid", qui se transforma en "poulet", terminologie qui existe encore de nos jours, conservée aussi par la police, qui n'a rien a envier au pou pour l'esthétique.

 

La combativité du poulet fut très tôt remarquée dans l'histoire. Les gaulois organisaient déjà des combats de poulets, et il finirent par adopter l'animal comme emblème belliqueux. Les romains, ne disposant que d'oies du Capitole, en furent bien contrits. Bien fait pour eux. Cet emblème est resté depuis le symbole de la fierté de notre Nation, la seule qui chante en ayant les pattes dans le fumier, disent des jaloux.

 

Avec l'invention de la poudre, ramenée dit-on de Chine par Marco Polo (En français : Marcel Poulet), le poulet de canon fit son apparition, abreuvant nos sillons et semant la terreur parmi les ennemis au sang impur. L'histoire là aussi s'est perpétuée, puisque l'habitude s'est conservée d'élever des poulets en batterie.

 

Lors du Premier conflit mondial, le poulet fut l'accessoire indispensable de la victoire. En effet il était subrepticement lâché sur les champs de mines pour ouvrir la voie à nos vaillants soldats. C'est à cette occasion que l'on se rendit compte que le poulet était également bon à manger.

 

Aujourd'hui, les conditions tactiques des conflits ont bien changé, et la plupart des poulets sont à la retraite, ou sont retournés à la terre où ils sont poulets fermiers. Comme de vénérables Poilus de la Grande Guerre, ils courent les commémorations et guignent des décorations.

 

Conscientes de l'effort consenti par ces volatiles durant les conflits, les autorités militaires ont obtenu la création d'un ordre rattaché à la Légion d'Honneur, mais réservé à l'origine aux poulets : Le Label Rouge.

 
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