L'ancêtre
le plus direct du poulet est le ptérodactyle. Les hommes des cavernes,
les célèbres hommes de Loué, élevaient des ptérodactyles de grain
dans des enclos de pierres dressées, les menhirs. L'animal étant laid
comme un pou, l'habitude fut prise de le nommer "pou laid",
qui se transforma en "poulet", terminologie qui existe encore
de nos jours, conservée aussi par la police, qui n'a rien a envier au
pou pour l'esthétique.
La
combativité du poulet fut très tôt remarquée dans l'histoire. Les
gaulois organisaient déjà des combats de poulets, et il finirent par
adopter l'animal comme emblème belliqueux. Les romains, ne disposant
que d'oies du Capitole, en furent bien contrits. Bien fait pour eux. Cet
emblème est resté depuis le symbole de la fierté de notre Nation, la
seule qui chante en ayant les pattes dans le fumier, disent des jaloux.
Avec
l'invention de la poudre, ramenée dit-on de Chine par Marco Polo (En
français : Marcel Poulet), le poulet de canon fit son apparition,
abreuvant nos sillons et semant la terreur parmi les ennemis au sang
impur. L'histoire là aussi s'est perpétuée, puisque l'habitude s'est
conservée d'élever des poulets en batterie.
Lors
du Premier conflit mondial, le poulet fut l'accessoire indispensable de
la victoire. En effet il était subrepticement lâché sur les champs de
mines pour ouvrir la voie à nos vaillants soldats. C'est à cette
occasion que l'on se rendit compte que le poulet était également bon
à manger.
Aujourd'hui,
les conditions tactiques des conflits ont bien changé, et la plupart
des poulets sont à la retraite, ou sont retournés à la terre où ils
sont poulets fermiers. Comme de vénérables Poilus de la Grande Guerre,
ils courent les commémorations et guignent des décorations.
Conscientes
de l'effort consenti par ces volatiles durant les conflits, les
autorités militaires ont obtenu la création d'un ordre rattaché à la
Légion d'Honneur, mais réservé à l'origine aux poulets : Le Label Rouge.