courgettes
aubergines
ail
persil
huile
d'olive
Couper
les aubergines et les courgettes, non épluchées, dans le sens de la
longueur, en tranches d'environ 1,5 cm d'épaisseur. Les passer deux
minutes à la vapeur, ou une minute à l'eau bouillante. Cette
opération a pour effet de limiter la quantité d'huile absorbée par
ces légumes un peu spongieux quand ils sont crus.
Préparer
un hachis d'ail et de persil, et l'allonger à l'huile d'olive.
Répartir sur toute la surface des tranches de légumes, et laisser en
contact environ une demi-heure.
Placer
dans un gril "double-face", et cuire à braise moyenne,
pendant environ vingt minutes. Ne saler et poivrer qu'en fin de cuisson.
Il
est rare que ce soit l'accompagnement de légumes qui détermine le
choix du vin. C'est la viande ou le poisson, et le mode de préparation
qui commanderont. Si
des végétariens tombent sur cette recette, ils pourront toujours
essayer un petit verre des Corbières, si ce n'est pas trop fort pour
eux. |
La
courgette et l'aubergine sont parvenus jusqu'à nous en l'état de
diminutifs. Tout le monde reconnaît la petite courge et la petite
auberge, bien qu'habilement dissimulées sous les petits noms de
courgette et d'aubergine.
Dans
l'ancien temps, nos aïeux, préoccupés par la nécessité de nommer
tous les nouveaux objets qui surgissaient avec l'avènement des arts de
la table, se référèrent à leur entourage, procédant par analogie
réductrice. Ainsi :
La
fourche : La fourchette
La
broche : La brochette
Le
fou : Le fouet
La
scie : L'assiette
L'asservi :
La serviette
L'homme :
L'omelette
Le
blé : La blette
Le
chiot : Les chiottes
Le
saumon : La salmonelle
La
crève : La crevette
Lascive :
La civette
On
pourrait multiplier les exemples à l'infini, et sans se lasser (pas moi
en tous cas). Certains mots n'ont pas de grands frères : ainsi la
mouillette, ne descend pas de la mouille ou du mouille, ni la sucette du
suce ou de la Suze.
D'autres
domaines de la vie de nos aïeux n'ont pas été aussi prolixes en
diminutifs. Ainsi, la navigation ne nous a donné que la voilette et la
houlette. Par contre, on cherchera longtemps l'origine de la goélette,
et on ne se méprendra pas sur l'étymologie de la quaiquette, ou de l'eaupette.
Autre
exemple, l'alpinisme ne nous a livré que la grimpette et la crampette.
Rien de plus sérieux n'est jamais descendu de la montagne. La marmotte
ne descend pas du marmot, ni le piolet de la piaule. Pour la cordelette
et la tartiflette, les recherches continuent.... |